La contribution des entreprises privées à la lutte contre la déforestation et les changements climatiques
Contribution of Private Corporations in The Fight Against Deforestation and Climatic Change
La lutte contre les changements climatiques constitue le défi majeur de ce début du 21ème siècle. Comme l’ont démontré les dernières Conférences des Parties (COP) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, notamment à Paris (2015), toutes les entités sont appelées à agir pour ne pas dépasser la limite de 2° Centigrade. Une attention particulière est portée sur les activités des entreprises, qui sont accusées de contribuer au réchauffement climatique à travers la déforestation et d’autres activités telles que le ciment, la chimie, l’automobile et l’agriculture. Si l’on prend l’exemple de l’Amazonie, de nombreuses entreprises opérant dans l’agro-industrie ont détruit 20% des forêts tropicales de ce bassin pour le développement de plantations de soja, produit destiné à l’alimentation du bétail, dont l’élevage est également une source de la déforestation.
Afin de renverser cette tendance, de plus en plus d’entreprises prennent des engagements visant à préserver les forêts tropicales, à ne pas détruire l’habitation de populations de ces forêts et à développer des programmes de reboisement. La recherche de l’équilibre entre le profit des entreprises, la croissance économique des États abritant des forêts tropicales et le développement social des communautés y habitant a des implications sur la stratégie des entreprises opérant dans ces régions à fort couvert forestier. Leur gouvernance ou gestion doit s’adapter à cette nouvelle donne écologique afin de contribuer à un changement transformationnel.
C’est dans ce contexte que SARCEO a formulé ce projet, réalisé actuellement des enseignant, des chercheurs et des doctorants à travers des études de cas de politiques de reconversion écologique des entreprises opérant dans des pays abritant des forêts tropicales afin d’identifier de bonnes pratiques susceptibles d’être répliquées ou de servir de base pour l’adoption des directives internationales et nationales dans ce domaine.
Les enseignants, chercheurs et doctorants présenteront les résultats de leurs travaux dans des « Notes de recherche-action » d’un maximum de 10 à 15 pages, à publier sur le site électronique de Swiss UMEF. Les normes régissant les soumissions à la Revue de la gouvernance des entreprises et des organisations sont applicables à la rédaction des « Notes de recherche-action » de SARCEO.
The fight against climatic warming is the major challenge of the beginning of the 21st century. As it has been shown at the Conference of Parties (COP) at the Framework Agreement of the United Nations on climatic change, held in Paris in 2015, all the entities were called to act so as not to allow an increase in global temperature higher than 2° Celsius. A particular attention is made on the activities of corporations, which are accused of contributing to climatic warming through deforestation and other activities such as cement, the chemical and automobile industry and agriculture. If one takes the example of the Amazon, many agricultural corporations have destroyed 20% of the tropical forests of that basin to develop soya plantations aimed at animal feed, the growing of which is also responsible for deforestation.
To reverse this trend, an increasing number of corporations commit to preserve tropical forests, not to destroy the biotopes of the population of these forests, and to develop reforestation programmes. The search for an equilibrium between corporate profit, economic growth of States on which harbor tropical forests and the social development of communities in those habitats, has implications on the strategy of corporations working in regions with extensive forest cover. Governance or management must adapt to this new ecological situation so as to contribute to transformational change.
It is in this context that SARCEO has formulated this project, presently followed by members of faculty, researchers and doctoral students through case studies on policies of ecological reconversion of corporations operating in countries with tropical forests so as to identify good practices susceptible of being duplicated or serve as a basis for the adoption of national and international directives in this field.
The members of faculty, researchers and doctoral students will present the results of their research in ‘Policy research papers’ of a maximum of 10 to 15 pages, to publish on the website of Swiss UMEF. Norms regulating submissions to the Journal of Governance of Corporations and Organisations are applicable to the writing of ‘Policy research papers’ of SARCEO.